Réouverture du marché ce vendredi 8 janvier. Puis les maraichers seront là avec leurs légumes à partir du vendredi 15 janvier
Le marché à la ferme va évoluer dans les semaines à venir pour le rendre plus participatif entre les producteurs et la clientèle, tous locaux et tous motivés de s'entendre.
La réflexion continue. L'idée est de simplifier la distribution des produits plus directement des producteurs aux consommateurs. Le principe d'achats à des producteurs puis de revente par la ferme de Vernou avec une marge de 20% n'est pas assez robuste et impose une trop grosse gestion pour durer.
Les producteurs sont toujours là, ils sont bons, les clients sont là, ils sont top. Nous faisons la vente directe à la ferme depuis 30 ans et on va continuer sur ce bon chemin. On en reparle dès que possible ...
CORONAVIRUS, LE JOUR D'APRES DOIT ÊTRE UN NOUVEAU JOUR.
Un collectif a sorti un petit communiqué en avril auquel nous adhérons totalement à la ferme de Vernou. L'économie locale, les services communs de santé et de proximité sont des richesses et non des charges.
Nous ne pouvons plus continuer à produire et vivre en détruisant notre environnement.
La crise sanitaire du COVID-19 ébranle nos certitudes
et questionne les prétendues vérités de la
mondialisation libérale. Elle nous apprend qu’il peut
être utile d’avoir des capacités de production locale
de produits indispensables: des masques, des réactifs
pour des tests, des médicaments, des respirateurs.
Elle nous apprend aussi que l’hôpital et les soignants,
que les aides aux personnes âgées, ne sont
pas des charges, mais font la vraie richesse d’une
société.
Elle nous rappelle enfin que notre
alimentation et ceux et celles qui la
produisent constituent la base de notre
existence et de notre résilience
collective .
Nous sommes citoyens et citoyennes de la planète
unique qui nous abrite et nous partageons nos villes,
nos villages et nos paysages. Nous sommes tous
responsables de leur état, comme de ce que nous
mettons dans nos assiettes et sur nos tables.
Manger ce qui pousse pas loin sans abîmer ni les
sols ni les gens, dépend de nos choix.
Faire que nos cantines nourrissent nos enfants avec
ces mêmes aliments dépend de nous.
Du contenu de notre assiette aux paysages de nos
campagnes, il n’y a qu’un pas que nous pouvons
franchir résolument en nous posant ces questions
simples : d’où vient ce que je mange ? qui l’a fait
pousser, qui l’a fabriqué, qui l’a élevé ?
L’agriculture n’a pas vocation à être une armée usant
de la main d’oeuvre pour ramasser mécaniquement
des denrées produites en masse avec force intrants
chimiques. Elle a vocation à être une activité rémunératrice,
épanouissante et résiliente, qui permette
de nourrir les populations et de garantir des emplois
pérennes et non délocalisables.
Nous ne pouvons pas continuer à cultiver
et à manger ce qui ne nous nourrit pas .
Nous voulons des campagnes vibrantes et bruissantes
de vie.
Il est temps de relocaliser.
Nous voulons des fermes autonomes et nourricières
et des paysans et des paysannes fières de leur métier.
Il est temps de diversifier et de respecter la biodiversité.
Nous sommes des passants, redevables à ces
siècles d’humus patiemment déposés sous nos
pieds et dont se nourriront nos enfants.
Il est temps de préserver notre foncier et d’arrêter
de le dilapider, de le bétonner.
Alors mobilisons nos élu.es et tous les responsables
et artisans de la chaîne alimentaire. Soutenons nos
paysans et paysannes en s’approvisionnant auprès
d’eux et elles, en cuisinant chaque jour le produit de
leur travail, en exigeant de rétablir partout où c’est
possible les marchés alimentaires dans le respect
des exigences sanitaires.
Mettons-nous ensemble à la table de la démocratie
pour faire changer maintenant le système agricole et
alimentaire!
TRIBUNE
3 avril 2020
--- La démocratie à table !
Les Ami.e.s de la Conf’, Le Collectif des associations citoyennes, Les Cols Verts, La Ferme du Bonheur,
Fruits Oubliés et Biodiversité en Cévennes, ISF Agrista, le Mouvement Colibris, le Réseau des AMAP
Ile-de-France, Terre de Liens Ile-de-France